Blog qui aime le vin! Avec humour, décontraction, et même une pointe de nonchalance. Avec des envies de partage et de découvertes. Du plaisir sans contrainte!
Vous êtes aussi bons que moi en ce qui concerne les réseaux sociaux, networking et autres facebookades?
Je ne l'espère pas.
Le bicéphale est plus proche du boulet que d'un animal à deux têtes se gavant de bon vin, en ce moment...
Donc c'est quoi donc un TAG?
Je réponds en recopiant le post d'Eva d'Oenos qui a lancé ce petit "tour" des blogueurs du vin pour cette rentrée 2011.
"En ce moment, dans les blogosphères mode et beauté, on joue à se taguer. Qu’est-ce donc? Un peu comme les chaînes de mail où l’on devait se décrire mais en plus interactif. Une série de questions est posée, un blogueur y répond et tague 5 autres personnes qui doivent elles aussi répondre aux questions et taguer 5 autres personnes et ainsi de suite. Rien de très compliqué, juste de quoi s’amuser un peu en cette période de rentrée ! Alors, pourquoi ne ferait-on pas ça dans le vin ?"
Bah, oui, pourquoi pas...
Ne voulant pas briser la chaîne de la blogosphère vinique, je réponds donc au tag de Guillaume de l'excellent blog "Du Morgon dans les veines".
J'en profite aussi pour embêter Ophélie alias Miss Glouglou, Francis en pleine vendange (ouh, que c'est vilain...), Nina de "lost in wine" parce qu'elle est jolie et qu'il faut équilibrer les charmes en présence puisque je tague aussi Monsieur Berthomeau (qui doit s'y connaître en péché capital).
Enfin, on va twettawiner avec Franck.
Et paf, vous êtes officiellement
tagués!
C'est parti pour les questions.
A 5 euros, et malgré tous les quolibets (surtout de la part d'Antonin), j'ai pris du plaisir à boire le "Ventoux 2009" de La Vieille Ferme, négoce de la famille Perrin.
C'était bon, simple, bien fait...
Un vrai vin de copains.
Je le conseille à mon beau-frère qui rentre à la fac, désargenté mais qui aime les bonnes choses.
Autant pour tenir à jour le blog, le bicéphale peut être traité de gros caca paresseux, mais pour aller à la recherche d'une bouteille, jamais, jamais, jamais, il n'a été atteint de flemmagite...
Je "mourrirai" pour toi, ô vin!
Sans hésitation, qui dit luxure, pense à Francis Boulard!
Un bain de "Petraea 2006" de Francis Boulard... Rrrrrrrrrhââââââ...
Je pourrais même inviter ce superbe vigneron à partager mon bain...
En mangeant du pâté-croûte...
Ma plus belle érection de la journée.
Je ne suis pas souvent frustré en ce qui concerne le vin.
Le bicéphale aime les plaisirs simples, alors les bouteilles uniques (genre Vin Jaune du 18ème siècle ou vénérable "Grand Cru CLassé" de Bordeaux), on s'en contrefout...
Mais, souvent, quand Stéphane publie une photo sur Facebook d'une belle bouteille ouverte à plus de 500 kilomètres de mon gosier, je trépigne d'impatience de savoir si le vin était bon et quand je pourrai en goûter...
Choix cornélien...
Une des bouteilles qui m'a pris en embuscade est le "P'tit Piaf
2006" du domaine de l'Ausseil, bu aux toutes jeunes heures du blog.
Un vin de pays des côtes catalanes, 100% merlot, qui a foncé vers moi et qui s'est fourré dans mon oesophage sans que je ne calcule quoique ce soit.
Du pur glou-glou, régressif, facile et, pourtant, avec une jolie profondeur et une complexité étonnante pour du merlot.
Je n'ai plus le souvenir du millésime, mais je me souviens bien des têtes de Fred, Céline, Tiphaine quand ils ont goûté cette bouteille de "Château Clos Fourtet", premier grand cru classé de Saint-Emilion, qui réunissait un peu près tout ce que je déteste dans le vin.
Du bois, du végétal omniprésent, avec des tanins secs et une finale courte et brutale...
D'y repenser, des coulées de sueurs froides perlent sur mon dos.
Plus jamais ça...
En passant, le Château Clos Fourtet est le cadre du film de Gilles Legrand "Tu seras mon fils", au cinéma en ce moment.
L’orgueil : Quelle bouteille pensez-vous être le seul à pouvoir apprécier à sa juste valeur?
C'est un tout petit peu prétentieux de penser être le seul apprécier une belle bouteille...
Mais je suis amoureux des vins de Monsieur Guy Blanchard...
Sur le devant de la scène, un vin fragile, car vivant, qu'il faut attendre, désirer et déguster, Le "Bouchat 2009", à peine embouteillé, qui change de semaine en semaine, avec une forte personnalité, du goût.
Y a de la vie là-dedans!!